Mieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB » : questions / réponses – #billet7

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Ce billet est le septième et dernier d’une série proposée par l’Abes, destinée à accompagner les membres de ses réseaux dans la lecture du rapport « Les implications pratiques de la Transition bibliographique dans les bibliothèques ESR » du cabinet Pléiade Management & Consultancy.

Comment le rapport van der Graaf a-t-il nourri les réflexions de l’Abes ?

La commande d’un rapport sur les implications concrètes de la Transition bibliographique dans l’ESR constituait la première réponse de l’Abes aux demandes formulées en 2022 tant par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche que par l’Hcéres dans son rapport d’évaluation de l’Abes, qui exprimaient tous deux la nécessité que l’agence clarifie sa trajectoire vers la transition bibliographique.

L’Abes s’est approprié les éléments fournis par le rapport de Mauritz van des Graaf dans le cadre de sa réflexion sur son Projet d’établissement 2024-2028, et les a également portés au niveau national, pour discussion au sein du Comité stratégique bibliographique (CSB), qui chapeaute le programme Transition bibliographique.

Le projet d’établissement 2024-2028 de l’Abes prend en compte l’importance du renouvellement technologique en œuvre à l’échelle internationale. S’il place en toute première priorité – et sur un temps long – la refonte du système de gestion des métadonnées de l’Abes (le Sudoc et ses applications satellites) du fait de son obsolescence technique et prévoit un investissement important pour mener à bien ce projet, des réalisations concrètes à moyen terme auront bien lieu, avec acquis progressif :

  • un premier déploiement du nouveau système remplaçant l’interface professionnelle de catalogage WinIBW et l’interface publique du Sudoc (PSI) en 2027
  • une interface expérimentale de visualisation des entités et relations issues du Sudoc également avant la fin de la période, quel que soit le modèle conceptuel qui sous-tendra les données dans le nouveau système de gestion

Cette façon de faire devrait permettre de s’adapter, au fil des années, aux évolutions en cours dans le paysage des standards comme dans celui des SGB, et d’en tirer le meilleur parti.

Continuer la lectureMieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB » : questions / réponses – #billet7

Mieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB »- questions/réponses #billet3

  • Commentaires de la publication :4 commentaires

Ce billet est le troisième d’une série proposée par l’Abes, afin d’accompagner les membres de ses réseaux dans la lecture du rapport « Les implications pratiques de la Transition bibliographique dans les bibliothèques ESR » du cabinet Pléiade Management & Consultancy

Modèle, code, norme et format … Et si on s’expliquait ?

Pour bien comprendre ce dont on parle lorsqu’on évoque la transition bibliographique, il faut bien connaître les différents concepts. Ce billet propose : 

  • une définition des concepts suivants : “modèle conceptuel”, « norme”, “code de catalogage” et “format”
  • la description des liens qui existent entre eux.

Qu’est ce qu’un modèle conceptuel, une norme, un code de catalogage ?

Avant de définir ces concepts, faisons un parallèle avec un exemple que tout le monde connaît : le jeu de tennis. 

terrain de tennis
Djokovic au service (source : Mad Ball from Flickr)

Si trois personnes devaient expliquer à une quatrième ce qu’est le tennis, la première personne pourrait commencer par dire :
“Le tennis est un sport, qui consiste à se renvoyer une balle, entre deux joueurs, et à inciter l’adversaire à commettre une faute, pour emporter le point”

Puis, la deuxième pourrait préciser :
“ On y joue sur un terrain qui s’appelle un “court”, il est rectangulaire, il mesure 23,77 m. de longueur pour 8,23 m. de largeur. La dimension de la balle doit avoir un diamètre compris entre 6,35 et 6.66 cm”.

Enfin, la troisième pourrait ajouter :
“Si la balle atterrit hors des limites du court, le point est perdu ; si la balle touche le filet lors du service, on rejoue” . 

À elles trois, ces personnes ont décrit le même sport, chacune sous des angles différents, mais complémentaires.
La première personne a donné la définition, unique et universelle, du jeu de tennis. Partout dans le monde, cette définition s’applique. C’est un modèle conceptuel.
La deuxième personne a donné des éléments techniques et pratiques à respecter pour que le jeu se joue de façon identique, partout et tout le temps. Ce sont des normes.
La troisième personne a détaillé comment, dans le cadre de la définition donnée et au moyen des éléments techniques à respecter, chacun doit se comporter. Ce sont les règles du jeu, autrement dit le code

Continuer la lectureMieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB »- questions/réponses #billet3

Mieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB »- questions/réponses #billet2

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Ce billet est le deuxième d’une série proposée par l’Abes, destinée à accompagner les membres de ses réseaux dans la lecture du rapport « Les implications pratiques de la Transition bibliographique dans les bibliothèques ESR » du cabinet Pléiade Management & Consultancy.

Pourquoi la France est-elle moteur dans le développement du format UNIMARC pour le catalogage d’entités et de relations ?

L’UNIMARC dans le monde

Le format UNIMARC (Universal Machine-Readable Cataloguing) est l’un des formats de la famille MARC, créé vers 1975 à partir du format MARC21 conçu par la Library of Congress. Considéré à l’origine comme un format d’échange de données bibliographiques, le format UNIMARC s’est ensuite développé comme format de production de données. Il est aujourd’hui le seul format MARC maintenu au sein de l’IFLA, par le Permanent UNIMARC Committee. Le dernier état disponible des pays utilisateurs du format UNIMARC date de 2008. (attention  : la carte ci-dessous est indicative mais certaines informations sont obsolètes).

Source : Cordeiro, Maria Inês. The UNIMARC Landscape, updated overview. Présentation au congrès IFLA, 2008. Accessible en ligne : https://archive.ifla.org/VI/8/unimarc-survey-2008_results.pdf

 

Bien que l’usage du format MARC21 soit aujourd’hui largement dominant dans le paysage international, l’UNIMARC continue à être utilisé par un grand nombre de pays et institutions, et poursuit son développement, grâce aux experts membres du Permanent UNIMARC Committee, issus de différents pays : la Slovénie (qui assure la présidence du Comité), la Croatie, la Grèce, l’Indonésie, l’Iran, le Portugal, la Russie, la Roumanie, et la France, mais également un représentant de la société OCLC. Le format MARC21 est, lui, principalement maintenu par la Library of Congress américaine, mais le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne sont également membres du MARC Advisory Committee (MAC), qui maintient ce format.

L’UNIMARC est en France le format d’échanges de données le plus répandu. Si un décret de 1993 l’a rendu obligatoire pour les bibliothèques de lecture publique, c’est également le format le plus utilisé dans les échanges de données (ou “transferts réguliers”) entre le Sudoc et les systèmes des bibliothèques de l’ESR, même si 10 établissements (sur les 152 membres du réseaux Sudoc) ont actuellement un SGB conçu pour le format MARC21. L’Abes diffuse ses données dans les deux formats, au gré des besoins des établissements de son réseau.

Continuer la lectureMieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB »- questions/réponses #billet2

Mieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB » : questions / réponses – #billet1

  • Commentaires de la publication :2 commentaires

Ce billet est le premier d’une série proposée par l’Abes afin d’accompagner les membres de ses réseaux dans la lecture du rapport « Les implications pratiques de la Transition bibliographique dans les bibliothèques ESR » remis dans l’été par le cabinet Pléiade Management & Consultancy.

Pourquoi RDA-FR ?

La transition bibliographique en France partage un objectif commun avec de nombreux autres pays, à savoir la restructuration des données conformément au modèle conceptuel de données IFLA LRM (Library Reference Model), maintenu par l’IFLA depuis 2017 et largement adopté par la communauté documentaire internationale. La particularité française réside dans le fait qu’elle a choisi de rédiger son propre code de catalogage, ‘RDA-FR’, en s’inspirant largement du standard international RDA conçu à cet effet.

En 2012, le rapport d’orientation remis au Comité Stratégique Bibliographique (CSB) – instance qui définit la politique nationale en matière d’information bibliographique – avait en effet clairement identifié certaines limites du code de catalogage RDA. Il relevait notamment une interprétation particulière du modèle FRBR, prédécesseur du modèle IFLA LRM. De plus, malgré sa revendication d’être un code à vocation « internationale », son inspiration était marquée par les règles de catalogage américaines (les AACR2), ce qui représentait un véritable changement de culture pour les bibliothécaires français.

En 2014, en réponse à ces constats, la France lance officiellement le programme national « Transition bibliographique ».  L’une des démarches, confiée au groupe de travail dédié la normalisation, est l’élaboration du code ‘RDA-FR’, adaptation du code RDA au contexte français, avec une attention rigoureuse aux pratiques de signalement françaises, venant des règles internationales définies par l’ISBD.

En 2019, le code de catalogage international RDA est révisé en profondeur et largement restructuré pour devenir une bibliothèque d’éléments beaucoup plus générique. Après étude de cette version, la France rend un nouveau rapport faisant le constat suivant : malgré la résolution de nombreuses divergences initiales, des différences structurelles importantes persistent, notamment ce qui concerne le traitement de certains types de ressources. En conséquence, le rapport recommande de poursuivre la rédaction du code ‘RDA-FR’.

Continuer la lectureMieux comprendre le rapport « Les implications pratiques de la TB » : questions / réponses – #billet1

Publication du rapport sur les « Implications pratiques de la Transition bibliographique dans l’ESR » : quels enseignements pour l’Abes et ses réseaux ?

  • Commentaires de la publication :4 commentaires

Commandé à l’automne 2022 par l’Abes au consultant néerlandais Maurits Van der Graaf (Cabinet Pleiade Management and Consultancy), le rapport sur « Les implications pratiques de la Transition bibliographique pour les bibliothèques de l’ESR » est publié sur le site de l’Abes.

Objectifs de l’étude

Cette étude, menée de manière indépendante et neutre, a été demandée dans l’objectif d’aider l’Abes à définir, pour elle et pour ses réseaux, une trajectoire pragmatique et réaliste dans la mise en œuvre des transformations induites par la transition bibliographique. Entamé depuis plus de 8 ans, le programme national Transition bibliographique, co-piloté par l’Abes et la BnF, doit désormais trouver une application concrète au sein des réseaux de l’ESR. Dans la perspective de son prochain Projet d’établissement 2024-2028, l’Abes doit se doter d’une vision claire et réaliste des modalités de transformation de ses catalogues et bases de données, étayée des retours d’expériences internationaux ou français, à dessein de mieux mesurer les risques, d’anticiper les coûts et de préparer la communauté des bibliothécaires de l’ESR à ces changements majeurs.

Le passage à un système de données organisé selon une modélisation entités-relations, entièrement compatible avec les principes du Linked data, fait partie des axes de travail de l’agence pour les prochaines années. Mais comment la mettre en œuvre concrètement, et comment l’articuler étroitement avec la refonte du système d’information documentaire de l’Abes, aujourd’hui vieillissant, tout en accompagnant les réseaux dans cette évolution si importante ?

De ce rapport étaient attendues une analyse des mises en œuvre déjà existantes et des propositions pour aider à dessiner la trajectoire des prochaines années.

Une mise en perspective internationale

Dans le cadre de son rapport, Maurits Van der Graaf a interrogé de nombreux professionnels des bibliothèques au niveau international (Belgique, Suisse, Pays-Bas, Slovénie, Allemagne, Suède, Norvège, Finlande, Royaume-Uni, États-Unis), ainsi que des représentants de fournisseurs de métadonnées et d’éditeurs de SGB très représentés dans les bibliothèques de l’ESR.

Il a ainsi pu caractériser la tendance qui se dessine dans les grands projets internationaux de SI de nouvelle génération : le modèle et vocabulaire BIBFRAME, initialement conçu en 2011 par la Bibliothèque du Congrès, est actuellement en fort développement et connaît une adoption de plus en plus large dans des projets visant à diffuser des données MARC dans un univers Linked Data, voire à produire directement des données compatibles, sans conversion, avec les standards du Linked Data. À noter toutefois qu’un des inconvénients actuels de ce modèle non normalisé est sa libre adaptation au gré des besoins et contraintes de ses utilisateurs, avec les inconvénients que suscitent ces adaptations dans l’échange de données bibliographiques.

Continuer la lecturePublication du rapport sur les « Implications pratiques de la Transition bibliographique dans l’ESR » : quels enseignements pour l’Abes et ses réseaux ?

Des nouvelles du PUC 2023

  • Commentaires de la publication :3 commentaires

Depuis les réunions annuelles en visio de 2020, il n’y a pas eu de billet Oubipo sur le PUC (Permanent UNIMARC Committee), l’organe international de maintenance du format UNIMARC sous l’égide de l’IFLA. Que devient le PUC, vous demandez-vous peut-être … mais également : que devient le format UNIMARC ?

Eh bien, le PUC se réunit toujours en visio, une fois l’an au printemps, pendant quelques demi-journées. Il comporte une dizaine de membres issus majoritairement de pays d’Europe (Croatie, France, Grèce, Lituanie, Portugal, Slovénie) mais aussi de Russie et d’Iran, et une représentante d’OCLC. La présidente, Gordana Mazić, est slovène. La France est représentée par Héloïse Lecomte (Abes), en tant que pilote du Comité français UNIMARC (CfU).

La France, moteur des évolutions du format UNIMARC

Que se passe-t-il lors des réunions annuelles du PUC ? On y débat des évolutions du format d’échange proposées par les membres du comité, et on y suit les autres projets de l’IFLA impliquant le format UNIMARC.

Notons que, depuis 2020, la France est le seul pays à avoir fait des propositions d’évolution du format. Cette année, par exemple :

  • Une proposition française a abouti à la validation d’un ensemble important de zones dédiées au catalogage en UNIMARC/B des monnaies et médailles, présentées une première fois lors des réunions du PUC 2022 par Florence Tfibel (BnF). Un guide de bonnes pratiques préparé par nos collègues de la BnF devrait être publié sur le site de l’IFLA pour accompagner ces nouvelles zones, l’ensemble étant attendu pour cet automne.
  • La discussion sur la généralisation d’une sous-zone dédiée aux URI a abouti, sur la base de propositions françaises formulées dans un discussion paper en 2022 : la « sous-zone de contrôle » $3 (comprenez : sous-zone applicable de la même façon dans tout le format) permettra dorénavant d’enregistrer des URI pointant vers des descriptions d’entités, et plus seulement des identifiants système. C’est une étape supplémentaire vers des données liées.
  • La France a également présenté 15 propositions d’évolution allant de la définition d’un référentiel à la création d’une nouvelle sous-zone ou zone, pour améliorer le format UNIMARC dédié au catalogage entités-relations (« UNIMARC ER », parfois aussi appelé « UNIMARC-LRM »). Des manques ou incohérences avaient en effet été constatés par le groupe de travail qui a créé et publié fin 2022 un jeu de notices OEMI en UNIMARC ER sur la plate-forme Zenodo du programme Transition bibliographique.
    • 6 de ces propositions ont été acceptées,
    • 9 doivent être retravaillées et seront débattues de nouveau lors d’une réunion de suivi.

Pendant ce temps, les collègues slovènes travaillent sur la prochaine édition complète des manuels UNIMARC A et B, qui sera disponible intégralement et gratuitement en ligne, et certains membres du PUC participent à des groupes de travail sur la création d’une ontologie pour l’UNIMARC/A (celle pour l’UNIMARC/B existe déjà), ou sur l’évolution de l’ISBD dans un contexte de catalogage par entités, conforme au modèle LRM.

Continuer la lectureDes nouvelles du PUC 2023

Chapitres 18 et 19 de RDA-FR (relations de création) : projet de texte soumis à enquête

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

enquêteAvant leur publication officielle, les nouveaux éléments du code RDA-FR – dont la rédaction incombe au groupe Normalisation dans le cadre du programme national Transition Bibliographique, –  sont soumis à l’avis des professionnels de la documentation au travers d’une enquête ouverte jusqu’au 29 août 2023.

Cette enquête est menée sous l’égide de l’AFNOR, par la commission CN 46-9 Information et documentation – Identification et description.

Donnez votre avis sur le futur code RDA-FR !

Chacun est invité à donner son avis au sujet des chapitres 18 et 19, qui concernent des recommandations générales sur la façon d’enregistrer les relations entre agents et OEMI (chapitre 18) et détaillent les relations entre agents et œuvres, donnant la liste des différentes relations qui peuvent être établies (chapitre 19). Pour participer à l’enquête, voici comment procéder :

Objet de l’enquête

Le chapitre 18 du code de catalogage RDA-FR présente la modélisation et les principes généraux d’enregistrement des relations entre les agents et les entités bibliographiques (œuvre, expression, manifestation, item) définies par le modèle IFLA LRM (modèle de référence pour les bibliothèques).

Le chapitre 19 donne la liste des relations qui peuvent être établies entre les agents et les œuvres : auteur/autrice du texte, scénariste, compositeur/compositrice, directeur/directrice de publication… Ces relations, qui seront complétées par celles définies dans les chapitres 20, 21 et 22, sont amenées à remplacer à terme la liste des codes fonction UNIMARC utilisées dans les zones 7XX(sous-zone $4).

La page d’annonce de l’enquête donne davantage de détails sur les contenus de ces deux chapitres et sur les enjeux en termes de renouvellement des pratiques de catalogage, qui sont importants :

  • « Ventilation » des responsabilités par entité OEMI : certaines responsabilités seront désormais à rattacher à l’œuvre, d’autres à l’expression, etc.
  • La notion de responsabilité principale et secondaire sur une ressource, souvent difficile à apprécier en situation de catalogage, disparaît définitivement.
  • Les catalogueurs et gestionnaires de données devront connaître la notion de « raccourci », qui permet de lier plus finement certains contributeurs à des œuvres ou expressions auxquelles ils n’ont pas directement participé.
  • De nombreuses fonctions complexes sont désormais mieux définies que dans les anciennes normes, ainsi la distinction entre directeur/directrice de publication, auteur/autrice d’un texte et éditeur intellectuel/éditrice intellectuelle.

Le chapitre 19 -et prochainement les chapitres 20, 21 et 22 – proposent des libellés à la fois au masculin et au féminin pour chaque relation, qui pourront être implémentés dans les interfaces publiques des SGB et ainsi contribuer à améliorer la visibilité des femmes comme responsables de ressources présentes dans les bibliothèques.

L’Abes ne prévoit pas pour le moment de mise en œuvre de ces nouveaux éléments de RDA-FR dans ses données.  Les consignes de novembre 2019 relatives à l’utilisation des zones du bloc 7XX dans le Sudoc préfigurent cette nouvelle analyse et sont déjà appliquées par les catalogueurs. La prochaine étape attendra la migration des données vers une modélisation entités-relations à part entière.

À venir…

Les chapitres 18 et 19 ne seront probablement pas publiés sous la forme de fichiers PDF. En effet, le programme national Transition bibliographique s’apprête à publier le code RDA-FR sous la forme d’un site web. Les contenus déjà publiés ont été découpés pour être présentés par entités et par éléments de description. Les chapitres 18 et 19, après intégration des retours de l’enquête, subiront le même sort et seront sans doute directement publiés dans ce nouveau site web sans passer par la case « PDF », ce qui les rendra, espérons-le, beaucoup plus accessibles, lisibles et manipulables ! Ils perdront au passage leur numérotation, qui deviendra secondaire dans le contexte d’une navigation web.

Le chapitre 20, qui concerne les relations entre agents et expressions (traducteur/traductrice, interprète dans un enregistrement musical, éditeur intellectuel/éditrice intellectuelle, etc.) sera soumis à enquête cet automne. Le groupe travaillera ensuite sur les chapitres 21 (relations entre agents et manifestations) et 22 (relations entre agents et items) pour les publier aussi rapidement que possible.

Continuer la lectureChapitres 18 et 19 de RDA-FR (relations de création) : projet de texte soumis à enquête

Retour sur la Journée « RDA en Europe »

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

logo EurigOrganisée le 14 septembre 2021 en visioconférence par EURIG  (European RDA Interest Group), la Journée « RDA en Europe » a offert l’occasion aux bibliothèques européennes d’une dizaine de pays d’échanger et de présenter leurs modalités respectives pour la mise en œuvre du code de catalogage international RDA.

La France était représentée par Héloïse Lecomte, chargée de mission Normalisation à l’Abes et responsable du Comité français Unimarc, et par les responsables des deux agences bibliographiques, Frédérique Joannic-Seta pour la BnF, David Aymonin pour l’Abes.

Si les présentations (à voir en ligne) ont permis de mesurer les charmantes variations d’accents nationaux dans la langue de Shakespeare, elles ont surtout – et plus sérieusement – mis en lumière les convergences des positions face à RDA, et le fait que la position française est loin d’être isolée.

Ce qui nous rassemble : un profil d’application national

Les bibliothèques européennes ne se concentrent plus tellement sur la traduction dans leur langue du code de catalogage RDA, mais plutôt sur :

  • la construction d’un profil d’application = faire des choix parmi les options proposées par RDA, choix qui restent rédigés en anglais et sont destinés à être publiés dans le RDA ToolKit pour informer les autres pays et faciliter les échanges de données
  • la rédaction locale de consignes de catalogage par entité et par type de document, accompagnées d’exemples dans la langue du pays.
Continuer la lectureRetour sur la Journée « RDA en Europe »

Section 8 de RDA-FR : projet de texte soumis à enquête

  • Commentaires de la publication :1 commentaire

enquêteAvant leur publication officielle, les nouveaux éléments du code RDA-FR – dont la rédaction incombe au groupe Normalisation dans le cadre du programme national Transition Bibliographique, sont soumis à l’avis des professionnels de la documentation au travers d’une enquête ouverte jusqu’au 15 septembre 2021.

Cette enquête est menée sous l’égide de l’AFNOR, par la commission CN 46-9 Information et documentation – Identification et description.

Donnez votre avis sur le futur code RDA-FR !

Chacun est invité à donner son avis au sujet des chapitres 23 à 26 de la Section 8. Pour participer à l’enquête, voici comment procéder :

  1. Consulter le projet de texte de la Section 8 (fichier PDF)
  2. Répondre au questionnaire
  3. Avant le 15 septembre 2021 : envoyer vos commentaires par courriel aux adresses électroniques indiquées sur la page d’accueil du questionnaire

Objet de l’enquête

Cette enquête porte sur les chapitres 23 à 26 de la Section 8 du code de catalogage RDA-FR. Ils ont été rédigés par le sous-groupe « Œuvres et Expressions« , groupe Normalisation du programme Transition bibliographique ayant la charge d’élaborer, sous l’égide de la CN 46-9 de l’AFNOR, le nouveau code de catalogage applicable en France, fondé sur le modèle IFLA LRM (Library Reference Model).

Consacrés aux relations entre deux entités définies par le modèle IFLA LRM (l’Œuvre et l’Expression), ces chapitres viennent compléter deux sections du code RDA-FR précédemment publiées :

  • la Section 2 : Enregistrement des attributs des Œuvres et des Expressions
  • la Section 5 : Enregistrement des relations principales entre l’Œuvre, l’Expression, la Manifestation et l’Item
Continuer la lectureSection 8 de RDA-FR : projet de texte soumis à enquête

Les vidéos de la 5° journée professionnelle « Métadonnées en bibliothèque » (04/12/2020) sont en ligne

  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Organisée en ligne pour la première fois, sur le thème « Cataloguer par entités ou le big bang des données« , la 5ème journée professionnelle « Métadonnées en bibliothèque » organisée par le groupe « Systèmes et Données » du programme national Transition Bibliographique a réuni près de 500 participants.

Les enregistrements des présentations sont à consulter ICI.

Avec l’intervention « Décrire les œuvres et les expressions« , par Héloïse Lecomte (Abes) et Florence Tfibel (BnF), on découvre comment les  évolutions du format UNIMARC (validées par le PUC) permettent désormais de traduire en format les éléments constitutifs des entités Œuvre et Expression. Ces évolutions majeures, outre le fait qu’elles aident à mieux comprendre le contour de ces entités, vont permettre de travailler de manière concrète à l’évolution des logiciels, l’éclatement des notices, la reprise des données, la mise en place de nouveaux outils de production…

L’intervention « Transformation d’une notice en arbre OEMI » par Tiphaine-Cécile Foucher (BnF) illustre ce que signifie « cataloguer par entités » : on y voit comment les données d’une notice bibliographique du catalogue général de la BnF sont redistribuées dans les nouvelles entités de l’arbre OEMI (OEuvre Expression Manifestation Item).

Les catalogueurs ont également été informés des avancées du « Projet FNE« , futur outil de production d’entités, par Anila Angjeli (BnF) et Benjamin Bober (Abes). 

Ces orientations doivent se matérialiser dans les systèmes de gestion des bibliothèques. Grâce aux retours d’expériences (partie 5) des bibliothèques ayant commencé la transformation de leur catalogue, elles sont apparues plus concrètes. Chaque catalogueur peut ainsi mesurer le chemin parcouru, et réaliser que la transition bibliographique est en marche.

 

Journée S&D 2020
« Cataloguer par entités ou le big bang des données » (Image par Gerd Altmann de Pixabay)
Continuer la lectureLes vidéos de la 5° journée professionnelle « Métadonnées en bibliothèque » (04/12/2020) sont en ligne
Aller au contenu principal